On joue dans la Cour des... Miracles !

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Sa 22/05/10


MAALOULA est un charmant village, aux maisons accrochées au flanc de la colline, à 50 kilomètres de Damas, et dont les habitants chrétiens parlent encore l’Araméen, langue de Jésus (pour ceux qui en ont entendu causer !)

Soudain une apparition ! Du haut de sa maison, une femme nous appelle. C’est Thérèse, maman de Carole, 15 ans, et de Laurent, 12 ans. Elle nous invite : jus de fruits, puis délicieux repas et café… Un moment très agréable, avec découverte de cet enchevêtrement de constructions… et aussi des grands-parents.















Le stop, faute de minibus, est indispensable pour atteindre SAIDNAYA, autre village de montagne… Un chauffeur nous conduit spécialement… au couvent orthodoxe où nous nous sommes prosternés devant la « chaghoura ».


















Dans ce village, il y a un restaurant très réputé. Nous y passons… Et là, divine rencontre. Un homme d'affaires de Doubaï, Shik Ahmed, (la trentaine, beau comme un dieu) nous invite à festoyer à sa table … Il nous ramène à Damas et nous propose une soirée arabe…















Quelle soirée, doux Jésus ! D’abord un accueil princier… Une table centrale réservée au ras de la scène… Et 40 plats différents servis pour 6 personnes. On ne lésine pas chez lui ! De tout à volonté (même du whisky!), des chanteuses, des danseuses de baladi (danse du ventre) jusqu’à 3 h du mat…


Tout s’est terminé par des embrassades et promesses de se revoir à Dubaï et en Bretagne.


Voyage chez les Druzes...

Ve 21/05/10

As salâm’alaîkum ! Tout fout l’camp… Même le sarouel ! Les Druzes habitent toujours les vestiges de BOSRA, ville romaine embellie par Trajan, située tout près de la Jordanie et concurrente de Petra

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Un magnifique théâtre en basalte témoigne encore de sa splendeur passée. Il était capable d’accueillir 8000 spectateurs…
























Presque naturellement, nous avons vécu un retour «très arabic». Nous attendons le bus au bon endroit (en dansant…) Nous montons dans le bon bus pour Damas à 150 km. Ouf ! 

Mais, pour circuler en «pullman», les étrangers doivent être enregistrés. Le bus nous arrête au bureau. Catastrophe ! A la suite d’une erreur de manipulation, l’ordinateur «bugue»… Et le bus nous laisse en plan. Or c’était le dernier !











Des retardataires parviennent à se regrouper et, à 15, nous affrétons un minibus pour Damas (sans autres formalités !)… Mâchi ! Ne nous cherchez pas dans la camionnette !

Avec Tancrède, t'en "crés" pas tes yeux !

Je 20/05/10

































Ouf ! Après une bonne nuit, nous découvrons la merveille. Un vrai château de carte postale! 

 Conquis par Tancrède d’Antioche, croisé, Normand, descendant de (C)Rollon, il fut fortifié par Raymond de Toulouse, puis par les Hospitaliers (jusqu’en 1271). Les mamamouchis du Christ, quoi ! Le Krac capitula après le siège de Baïbars, sultan mamelouk, dieu dans son pays. 

 Cette citadelle a été conçue avec une telle stratégie de défense qu’elle a fait l’admiration de Lawrence d’Arabie, mais de nous aussi… Elle nous fait imaginer les grandes épopées chevaleresques !

Moi surtout pas dire : "Je ne connais pas !"

Me 19/05/2010













Nous désirons nous rendre au Krac des Chevaliers en passant par Myssiac où s’élève le château des Assassins. 

 
La redoutable secte des Assassins fut fondée en 1090. On les appela Hachâchîne, parce qu’ils prenaient du hachich pour se conditionner. Et le mot a donné, dans la prononciation déformée des Croisés, « assassins ». Dévoués au gourou, ses membres fanatiques étaient des terroristes qui multipliaient les attentats-suicides. Le meurtrier qui se sacrifie est un fedayin, un martyr, auquel un merveilleux paradis est promis. Tiens! Tiens! Al Qaida avant l’heure! Jusqu’à Myssiac « Mâ fî mushkila » (= no problem)! 

Notre destination suivante est claire : Le Krac des Chevaliers avec adresse en arabe et photo du Krac… Pour tous les chauffeurs consultés, c’est OK… Embarquez... passagers ! Îallâ ! (= Go !) Insh âllâh ! 

 Le premier a failli nous déposer devant un tas de cailloux « anciens », au milieu de nulle part et finalement nous a amenés dans une petite ville inconnue. 

Le deuxième nous a conduits à Safita, avec, d'après lui, correspondance aisée pour le Krac… 

Le troisième qui « connaît » parfaitement le lieu, nous emmène devant un nouveau tas de cailloux d’époque… perdu dans la montagne. 

Comme nous refusons de descendre et de payer, nous nous retrouvons devant deux policiers qui après « explications gestuelles », nous donnent raison et le chauffeur nous ramène à Safita… On connaît toute la région (montagneuse et fort jolie d’ailleurs) dans un périmètre de 30-40 kilomètres… 

En désespoir de cause, nous avons pris un taxi qui nous a déposés à destination… Ahlân wa sahlân ! (=Welcome !)

Version byzantine et version latine...

Ma 18/05/10











Un petit circuit sur des sites merveilleux autour de Hama. 

  Serjilla, la Byzantine, fut une ville prospère. Ses ruines, parmi les oliviers, semblent hors du temps et sont émouvantes.



  Apamée, la Romaine, a vu Septime-Sévère et Cléopâtre, et… les Gauchet.

 










Une artère de deux kilomètres de colonnes magnifiques a été édifiée au IIe siècle. 

 Superbe ! Jiddan !

Petite histoire syrienne !

Lu 17/05/10 et Ma 18/05/10
































Au bout de 15 jours en Syrie, il faut renouveler le visa. 

Hélas ! Quand nous nous présentons au bâtiment du Ministère de l’Intérieur, il nous manque un certificat de «domicile» de l’hôtel… et il est absolument indispensable. 

 Munis du précieux sésame, nous revenons. Nous sommes alors passés dans 10 bureaux successifs… avec contrôles du passeport et du visa, imprimés en 4 exemplaires français et les mêmes en arabe, paiement des frais de dossier, acquittement de taxe, 4 photos à fournir pour chacun, etc… et 2 passages chez le Général en Chef "étincelant" (5 étoiles) qui nous a offert le café avant d’apposer sa signature finale. 

Khalâs ! (=Finish !) C’est le parcours habituel, sans complication ! 

 Nous sommes à Hama, charmante ville «provinciale», célèbre par ses norias millénaires, ses «jardins sur l’Oronte» ; nous avons aussi découvert un petit souk très typique, sans touristes… On aime !